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Investissement durable et éco-citoyen : Terre de liens

Le 23/02/10 par Maria

Voici quelques mois, en faisant ma régulière revue de la presse française, un article dans l’édition du quotidien « Les Echos » du 20/21 novembre 2009 attire toute mon attention : « Terre des liens lève des fonds pour soutenir l’agriculture biologique »  et je vous recommande vivement de le lire.

Intriguée, le soir même, j’en parle à un ami au magasin de commerce équitable « Au-delà des frontières » où je cherche tous les vendredis soir mon panier de légumes bio « des paniers du val de loire » depuis bientôt six ans. Oui, me dit-il, il en a entendu parler, des gens du supermarché bio « LEMO » – qui fait partie de la Biocoop – lui avaient même déposé des prospectus. Alors, je suis preneuse.

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Terre de liens achète des fermes pour permettre à des agriculteurs bio de s’y installer

Donc, je me lance pendant tout un week-end dans l’étude de cette organisation, car pas question de confier mes épargnes à quiconque ou de spéculer. Plus je lis et je (me) pose des questions, plus cette approche me séduit.

En fait, la foncière lève des fonds, des actions d’une valeur nominale de 100 Euros, leur valeur étant réévaluée chaque année en AG. Elle achète des fermes destinées à la production bio pour y installer en location des agriculteurs biologiques. La filière agricole biologique n’est pas assez développée en France pour faire face à la demande intérieure, la France compte seulement environ 2% de sa surface agricole cultivé en bio. Et pour moi, le bio non local, ne fait pas beaucoup de sens.

Issue d’une grande famille d’agriculteurs (non bio, mais raisonnable) en Allemagne, mon père ayant été directeur d’une coopérative d’achat agricole régionale, je suis installée en France depuis plus de 18 ans. Cela fait depuis presque aussi longtemps que je m’intéresse au milieu agricole en France, par exemples les problèmes des catalogues des semences – une vraie contrainte à la biodiversité, des problèmes de certifications bio chères, le manque d’aides aux agriculteurs biologiques et aux difficultés qu’a connues la filière bio pour le manque de structures intermédiaires de transformation pendant un moment. Ceci s’est amélioré un peu.

Actuellement, j’ai la chance de suivre une formation en apiculture à côté de mon travail, alors je me focalise sur tout ce qui concerne la protection des abeilles. Vaste chantier : OGM, parasites, maladies !

Terre de liens, un investissement alternatif à celui proposé par le réseau bancaire conventionnel

Aussi donc à la suite de toutes ces réflexions, je prends RDV avec mon nouveau conseiller bancaire et je lui montre la documentation. Histoire de voir sa réaction. Il y a une dizaine d’années, j’avais demandé à mon ancien conseiller s’il pouvait me recommander des valeurs éthiques ou socialement responsables. Il va de soi qu’à cette époque, je suis passée pour un OVNI… Même aujourd’hui, ma banque a rien de comparable à me proposer en placement…, je leur laisse un prospectus… on ne sait jamais, paraît-il que les collectivités locales s’y intéressent aussi.

Puis, j’en parle encore et encore autour de moi, même à mon médecin généraliste, et avant tout, j’en discute avec mon fils de 8 ans. J’apprends qu’il y aurait de plus en plus de ce genre de placements. Seulement comment faire la différence ?

Je regarde donc les descriptions de projets par région sur le site : http://www.terredeliens.org

C’est décisif, même si je dois bloquer mes épargnes pendant 5 ans, et si je n’ai pas de dividende, il me reste la déduction fiscale de 25 % selon la loi Madelin et cela me suffit largement. Enfin un placement utile qui aidera la relève des jeunes agriculteurs, qui favoriseront ainsi la biodiversité, un approvisionnement plutôt français et ainsi il y aura un volet social non négligeable.

Je calcule combien je peux investir pour l’année 2009 et je calcule ma déduction d’impôts, j’appelle leur standard pour savoir si j’envoie mes documents maintenant, ce serait assez tôt. Réponse positive. Excellent accueil, par ailleurs. Et les documents pour ma déclaration d’impôts sur le revenu et tous les informations utiles m’ont été envoyés aussitôt.

Maintenant, j’attends la première AG des actionnaires, je vous raconterai ! Et je vais être particulièrement attentive aux frais de fonctionnement…. Déjà maintenant, je suis assez sure que cette année, j’y mettrai un maximum. Faites le calcul !

Bien à vous

Maria

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  1. Cakahouette dit :

    Bonjour,
    Si vous suivez l’actualité, vous serez réjouis par le petit cadeau que vient de se faire à lui même le grand maitre de la bpce (banque populaire + caisse d’épargne).
    Un million d’euros tout gentiment !
    NEF, terre de liens et Cie ont donc puisé dans leur tirelire pour alimenter partiellement cette petite prime annuelle.
    Et si bpce parvenait à couler vraiment, que resterait il de NEF, terre de liens et Cie ainsi que des réalisations sur le terrain ???
    Moralement, nous ne pourrons JAMAIS vous confier le plus petit de nos centimes ! 

  2. Jérémy dit :

    Bonjour à tous,
     
    J’ai regardé le bilan 2009 de TDL et j’ai une interrogation de fond. Pour être pérenne toute action doit équilibrer économiquement ses comptes en fonctionnement permanent. Les recettes des locations des terres procurent un rendement d’environ 2%, elles sont complétées par les revenus financiers des réserves non investies, mais c’est loin de faire le compte vis à vis des charges. Sans les 128k€ de frais prélevés sur les nouveaux investissement le fonds ne serait pas équilibré.
    Avant de souscrire j’aimerais comprendre comment TDL compte sécuriser la collecte à long terme, la structure actuelle des comptes me faisant penser plus à un montage "pyramide".
     

  3. cyrille dit :

    Bonjour,

    j’ai trouvé cette structure en Poitou Charente :

    "Pierre-Marie Moreau
    Le Logis de l’Oisellerie
    16400 La Couronne
    Tel : 05 45 67 79 46
    pc@terredeliens.org"

  4. papi 79 dit :

     bonsoir je cherche une association tdl dans les deux sevres 
    merci de me communiquer leur coordonnées

  5. Maria dit :

    @Cakahouette
    Désolée pour cette réaction si tardive – liée à des problèmes d’ordre personnel et de santé – à votre post de novembre.
    J’ai contacté Terre de Liens pour avoir leur position par rapport à vos questionnements, voici la réponse apportée par Valérie Rosenwald (Terre de Liens, Île de France):
    "Terre de liens a un lien très indirect avec BPCE par son lien avec le Crédit coopératif :
    – la Foncière Terre de liens est cogérée par l’association Terre de liens et la NEF, qui elle même est une société de finance solidaire liée au Crédit coopératif. Ce dernier gère des comptes pour le compte de la NEF (cf http://www.lanef.com)
    – les réserves de la Foncière (qui servent à rembourser les actionnaires solidaires qui souhaitent récupérer leurs actions) sont placées sur un compte au Crédit coopératif (qui nous semble le plus éthique sur le marché après la NEF) car la NEF ne propose pas de compte court terme, qui est ce dont nous avons besoin.

    La question de la "propreté" de Terre de liens doit venir du fait que nous attendons que la NEF et ses partenaires européens créent une banque éthique européenne (qui offrira les services dont nous avons besoin) pour placer nos réserves dans cette banque au lieu du Crédit coopératif.

    En espérant avoir répondu à votre question."
     
    Pour ma part, je vous invite de lire dans ce contexte le "Manifeste pour une Banque Éthique Européenne" de la NEF consultable sur leur site au: http://www.lanef.com/upload/news_485b72a88dc92.pdf

  6. cyrille dit :

    Bonjour Romain,

    merci beaucoup pour vos précisions.

  7. Romain dit :

    Pour répondre à l’interrogation de Cyrille quant à l’éventuelle plus value des parts de la foncière Terre de Liens :
    Nous avons acheté récemment une part (on commence petit !), car la ferme fournissant notre amap a récemment été achetée par ladite foncière, et nous participons donc en tant que consommateurs de ce que cette ferme produit. Bref, je suis allé sur le site Tdl. Il y est mentionné qu’un des objectifs de l’association, c’est de soustraire des terres agricoles à la spéculation acharnée sur ce "marché". Cela passe par une stabilisation volontaire des prix des parts, de façon à éviter de suivre les prix des m2 du marché spéculatif. Donc, il ne faut pas espérer une valorisation très grande des parts. Tout juste une évolution modérée …
    Mais le mieux est d’aller sur le site de TdL, qui explique leur démarche bien mieux que je ne le fais…

  8. Cakahouette dit :

    Bonjour à Tous,
    Qu’en est il du lien avec bpce(banque populaire+caisse d’épargne), panier à crabes empli de stop aux psions, parachutes diamantés et retraites chapeau ?
    Au téléphone il m’est répondu qu’il faut attendre encore un peu pour que tdl devienne "encore" plus propre.
    Merci pour la ou les réponses.
     

  9. cyrille dit :

    Bonjour Véronique,

    merci beaucoup pour vos précisions. J’espère qu’un jour vous arrivez à payer suffisamment les animateurs. Ils sont souvent sous payés effectivement dans le milieu associatif du développement durable.

    Est-que la structure pourrait s’autofinancer et vivre sans subvention ?

  10. GUISLAIN MURET Véronique dit :

    Bonjour,
    Je suis administratrice de Terre de Liens Bourgogne Franche-Comté. Je tiens à répondre sur le délicat sujet des frais de fonctionnement. Alors, voilà les pratiques de TdL :
    – TdL ne fonctionne quasiment qu’avec des bénévoles. Par exemple, l’asso. Bourgogne FC a embauché 2 animatrices, une pour chaque région. Nous sommes 9 administrateurs pour les 2 régions. Pour ma part, j’ai estimé mon temps de bénévolat à 1/5 temps de travail ! Nos animatrices sont sous-payées par rapport aux compétences attendues. Elles comme nous administrateurs, sommes animés de la même volonté de participer au projet de TdL : faire que la société civile (vous, nous) devienne propriétaire de terres agricoles pour les sauver du système spéculatif et les consacrer à des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement : agrobiologie et/ou biodynamie. Le salaire des deux administratrices provient uniquement des subsides que nous allons glaner auprès institutions territoriales (conseils régionaux et généraux) qui sont sensibles à l’utilité sociale de TdL dans les territoires ruraux et péri-urbains. Nos frais de fonctionnement sont assurés aussi par la même source.
    – Aucun subside ne provient de l’argent confié par les porteurs de parts. Cet argent ne sert qu’à acheter des terres agricoles.
    – Je conseille à toutes les personnes intéressées de se rapprocher des associations régionales TdL. Venez nous rejoindre ! Terre de Liens est un terrain d’apprentissage fabuleux : on y apprend, entre autres, la finance solidaire et l’expertise juridique en s’amusant.
    Terre de Liens se veut être un mouvement citoyen qui oeuvre pour le bien être des hommes.
    Véronique

  11. cyrille dit :

    Bonjour,

    j’ai trouvé une annonce d’emploi de Terre de lien, elle précise le salaire.

    A vous de voir si c’est excessif ou non pour un bac +5 😉

    "http://www.village.tm.fr/acteur-rural/?2009/10/30/1039-offre-d-emploi-animateur-animatrice-terre-de-liens-normandie"

     

  12. Cakahouette dit :

    Bonjour,
    Dans ces banques dites solidaires (nous ne demandons qu’à le croire) il y a du personnel pour les faire fonctionner.Cela va du grand directeur au tout petit employé.
    Quelle est l’échelle des salaires versés ? Y a t’il, comme dans la finance petite ou grande, des écarts astronomiques ou du style Henry FORD (un à dix) ?
    Les parachutes dorés, les stocks aux pchions, les primes exceptionnelles, etc… ?
    Nous avons beaucoup de mal à imaginer que des humains d’aujourd’hui ne puissent se servir en grattant tout les jours dans des tas d’argent (et d’or). Lorsqu’ils se sentent indispensables, ils décident alors de faire du chantage auprès des assemblées d’actionnaires ; <<donnez moi plus, beaucoup plus ou je porte mes super compétences à la concurrence voire à la chine !>>
    Qui pourra nous rassurer ?   Famille   LOYE

  13. cyrille dit :

    C’est certain que la France à loupé le coche en matière d’agriculture biologique comme pour les énergies renouvelables.

    Quand on entend les discours de "notre Président" au salon de l’agriculture cette année "L’environnement ca suffit", on peut légitimememnt s’interoger sur l’évolution des terres dédiées à l’agriculture bio dans notre pays.

    C’est pour cette raison que toutes les démarches citoyennes actuellement mises en place (panier bio, terre de liens, commerce qui favorise l’agriculture locale…) me semblent particulièrement importantes. C’est une sorte de contrepouvoir.

  14. Dominique dit :

    Nous faisons sans doute beaucoup en dépit du bon sens et on se demande si l’on maîtrise bien la situation. Comme disait l’actrice Anémone : "je ne suis pas bonne en économie mais je vois que les yaourts qu’on achetait chez le crémier du quartier et qu’il fabriquait lui-même quand j’étais petite parcourent aujourd’hui 400 km dans de gros camions réfrigérés …".

  15. Maria dit :

    Bien  pour la NEF, Dominique. Et en ce qui concerne les "âneries", cela se passe de tout commentaire…. Je me demande seulement comment on va faire à la longue, si les terres quoi disant fertiles et faciles à travailler (avec intrants) ne produisent que des céréales pour l’exportation et nous devons importer nos aliments bio d’Allemagne et d’Italie… Je ne vois pas où serait l’économie de fuel?!

  16. Dominique dit :

    J’ai pris des parts du capital de LA NEF.

  17. Dominique dit :

    Oui. Des commentaires laissent entendre que M. Dufumier (!) dit des âneries …

  18. Maria dit :

    Bonjour et merci Dominique,
    Je suppose que vous parlez de cet article : « http://www.telerama.fr/monde/les-agriculteurs-ont-perdu-leurs-reperes,54883.php »

  19. Dominique dit :

    Article sur "la fin du monde paysan ?" dans TELERAMA du 17 au 26 avril.

  20. cyrille dit :

    Préserver des terres agricoles de la construction et pouvoir aider des agriculteurs à s’installer dans l’agriculture biologique sont aussi deux éléments cruciaux. Ces personnes, la nature et notre pays en ont bien besoin.

    On accorde tellement peu d’importance aux terres agricoles et aux agriculteurs, pourtant ce bien et ce métier me semblent si précieux.

    Peut être que cela changera quand le prix du pétrole et des matières premières réaugmentera et que l’on se rendra alors compte que c’est une chance d’avoir des espaces cultivables dans notre pays et des personnes qui sont prêtes à s’engager dans une agriculture de qualité.

  21. Dominique dit :

    L’un n’empêche pas l’autre … Ce que je veux c’est au moins compenser l’inflation non spéculer. De toute façon, ce n’est pas sur TdeL qu’il faut aller pour cela.
    En fait, l’Etat subventionne ces fonds solidaires par les réductions d’impôts de 25 % du montant investi.

  22. cyrille dit :

    Merci Dominique pour vos précisions. Peut être que le prix de l’action peut aussi augmenter ?

    Mais avant tout, il me semble que mettre de l’argent dans Terre de lien, c’est plus soutenir une démarche éthique que réaliser un placement financier.

  23. Dominique dit :

    J’ai souscrit à la Foncière Terre de Liens pour 20 actions. Je pense qu’il s’agit d’une sorte de devoir éco-citoyen. Quand on voit la vidéo qui suit … La réduction d’impôt de 25 % du montant versé nous permet de toucher au moins 2,5 % l’an sur 10 ans. Les risques sont donc limités du moment que la somme n’est pas considérable et si beaucoup mettent un peu …

  24. cyrille dit :

    Bonjour Maria,

    Je trouve que la réponse que tu viens de me donner est particulièrement intéressante et enrichissante.
    Je pense la même chose que toi, on ne peut pas réduire l’écologie à un acte de consommation et à des avancées technologiques, l’écologie c’est aussi le rapport aux autres avec les autres et à soi-même.

  25. Maria dit :

    Évidemment, on ne peut pas assez souligner le rôle fédérateur d’un label dans la construction des réseaux qu’ils soient alternatifs ou conventionnels. Mais ceci ne peut pas toujours constituer une garantie de qualité à 100%. Je respecte l’énorme travail que représente l’élaboration des cahiers de charges et je connais évidemment le travail de nombre de partenaires de l’association Finasol, notamment la NEF et les Cigales. Néanmoins, parfois, ce sont les conditions extérieures qui changent et qui peuvent impacter fortement la qualité d’un label.
     
    Réfléchissez à ce qui s’est passé avec la dilution du label AB, après changement de la réglementation européenne il y a un an. Par ailleurs, un nouveau label est en élaboration pour faire la différence : Alternative Bio
    Donc, je n’ai pas fini d’étudier les liens entre la NEF, le crédit coopératif et le labélliseur Finansol. La création d’une banque européenne éthique est en cours, lis-je. J’essaie de voir si cela s’inscrit dans la même démarche que celle de la banque verte allemande GLS qui organise – je pense l’avoir lu hier sur leur site- un forum mondial pour une régularisation des banques éthiques.
     
    Ce qui n’est pas assez présent en France- selon Les Echos d’aujourd’hui, c’est le microcrédit, dans le réseau classique bancaire.
     
    En ce qui concerne la procédure de la réévaluation de la valeur des actions, j’essaierai d’aller à une réunion d’information de la NEF le 18 mars à Paris, j’ai trouvé cette info sur le site de Finansol, merci !
     
    Investir dans des actions comporte toujours un risque, c’est clair. Pour la contrevaleur, il y a ici quand même de l’immobilier et de la terre. Vu l’envol des prix des terrains agricoles et l’évolution des loyers de terre (dû aussi à la biomasse et les carburants verts) je suis optimiste en ce qui concerne la pérennité de ces valeurs.
     
    Et par ailleurs : quelle garantie a t’on dans d’autres investissements? Qu’est qui est sur?!
     
    Le champ d’action de terre de liens est très vaste, ils travaillent avec la NEF. A ma connaissance, il y des liens aussi avec le réseau semences paysannes et pleins d’autres, certains projets en cours sont destinés à accompagner et former les gens qui veulent s’installer en bio.
     
    Avant tout et ce qui compte pour moi, ils œuvrent ainsi pour éviter que la terre déjà convertie en bio ou biodynamique tombe dans les mains de producteurs industriels qui vont y faire des monocultures sans rotation de cultures et utilisation en masse de produits phytosanitaires, avec conséquences non négligeables comme l’appauvrissement des sols et les impacts négatifs sur la flore et la faune et l’eau. Aussi agissent-ils ainsi en tant qu’intermédiaire quand un fermier bio de trouve pas de repreneur. Tous ces sujets sont très complexes et reliés.
     
    Dans mon article, je voulais mettre en avant ma démarche. Par contre, ma conviction derrière est que vivre l’écologie au quotidien ne peut pas se faire sans se poser ces questions: Quelle société voulons nous et quelle société voulons nous laisser à nos enfants, quelle est le rôle que nous donnons à la consommation dans notre vie et quelle place occupe dans ce contexte le travail dans notre société?!
     
    Alors, je ne suis pas fan du consumérisme vert tel qu’il est véhiculé sur la page verte du Figaro, par exemple, même s’ils ont parfois des bonnes adresses. Entre supermarchés bio "Lemo" (La Biocoop) et Naturalia, j’ai choisi le premier, il m’a suffit de regarder leur fonctionnement et leur actionnariat. Entre les magasins franchisés d’Altermundi – qui ont paraît-il dernièrement la fâcheuse tendance de s’installer à proximité des boutiques déjà existantes – et Au-délà des frontières, je préfère la deuxième démarche, pareil pour la FNSEA et la FNAB ou le GNIS et le réseau semences paysannes…. et ainsi de suite…
     
    Deux autres articles toujours dans les Echos d’aujourd’hui sont très intéressants dans ce contexte : «Le banquier et le philosophe : une nouvelle lecture de la crise », un débat entre Roger-Pol Droit et François Henrot, ainsi que l’analyse de Jean-Francis Pécresse « Patriotisme alimentaire ».
     
    Par ailleurs, la lecture de nombre des quotidiens et d’autres sources fait partie de mon travail dans un tout autre secteur que l’agriculture biologique ou la banque.
     
    Ce soir, je vais voir le film "Le Temps des Grâces" avec un couple d’amis et voisins, scénariste et réalisateur, la projection sera suivie d’un débat animé par UTOPIA avec Lucien Bourgeois.
     
    Je ne pense pas que cela va me changer les idées…

  26. cyrille dit :

    Bonjour Maria,

    Merci tout d’abord de nous avoir présenté cette structure et pour ce partage d’expérience.

    Le but de ce placement est avant tout de pouvoir permettre a des agriculteurs de s’installer.

    Sur le site de Terre de lien, j’ai effectivement lu qu’en souscrivant à ce dispositif on pouvait bénéficier d’avantage fiscaux (sous conditions)
    - Dispositif Madelin : réduction de l’impôt sur le revenu (de 25% de l’investissement sous conditions)
    - Loi TEPA (ISF) : 75% des investissements imputables à l’ISF.

    J’ai aussi lu que le court de la part qui est actuellement de 100 euros, pouvait évoluer chaque année à la hausse ou à la baisse.

    Est-ce que quelqu’un sait quels sont les critères de valorisation de cette part et si le court de la part est susceptible de varier d’une manière importante ?

  27. Bonjour ! Vous pouvez également retrouver tous les autres produits de l’épargne solidaire sur notre site ainsi que tous les projets-actions issus de cette finance encore un peu "OVNI" comme vous dîtes ! (ps : Terre de Liens fait partie de nos membres et nous en sommes très fiers ! un film parle d’eux, en ce moment au cinéma :  Le Temps des Grâces)

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