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La cuisson dans du plastique (sacs de congélation, cellophane...) : est-ce nocif ?
Le 14/09/10 par tdomf_57c4a
Bonjour,
On voit régulièrement des émissions de TV qui propose des recettes de cuisine où la cuisson se fait dans des sacs congélation et/ou dans du cellophane.
Il me semble également que des livres de recettes sont sorties sur cette pratique.
Et qu’en est-il de la nocivité, l’échange antre les aliments et le plastique (BPA, phtalates, …) sous les effets de la chaleur.
Voilà, si vous pouviez vous renseigner sur cette pratique et rédiger un petit article, ça pourrait éviter (ou pas) que certain(e) s’intoxique … juste pour faire comme à la télé.
Merci.
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merci pour votre réponse claire et rapide .
J’ai bien compris que ces récipients en plastique ne supportent pas la chaleur ou ont un effet nocif .
Bonjour Freddy,
personellement, il me semble qu’il est préférable de ne pas le faire car ces récipients ne sont pas adaptés à la cuisson et on ne peut pas exclure la migration de produits contenus dans le plastique dans votre soupe.
Vous pouvez éventuellement stocker votre soupe quand elle est froide dans ce récipient de margarine puis la transféré dans une assiette en verre quand vous souhaitez la faire réchauffer.
Mon problème est simple ; la réponse peut-être compliquée ?
Je fais de la soupe ;je la verse dans des récipients en plastique ayant contenu de la margarine . Je mets ces barquettes dans le congélateur . Quand j’en ai besoin (de la soupe bien sûr ) je les dépose dans le micro-onde et j’attends le temps nécessaire .Lorsque la « bête « est liquide et assez chaude , normalement , je me régale .
qu’est-ce que je risque ? Ma fille ,Ariane est très circonspecte concernant ma méthode ; elle est plus conventionnelle et ne veut pas suivre ma méthode .A-t-elle tort , a-t-elle raison ?
De rien.
Merci à vous d’avoir posé une question et d’être venu sur ce site
Oui, très bien
Merci pour ces précisions.
Je m’en doutais mais si ça peut en informer plus d’un, tant mieux.
Merci beaucoup.
Bonjour,
Est-ce que les sacs proposés répondent aux normes en vigueur, normalement oui, mais si c’est le cas, les normes sanitaires sont-elles toujours suffisantes (voir cas du bisphénol A) ?
Personnellement, je me montre assez méfiant envers de telles pratiques.
J’évite de faire réchauffer des aliments dans des récipients en plastique et je préfère utiliser du verre qui me semble plus sain.
Je vous invite à lire cet article sur les contenants alimentaires, je pense qu’il peut vous intéresser :
Contenant en plastique alimentaire (récipients, boites hermétiques, barquettes…) sont-ils toxiques ou nocifs pour la santé ? Comment les utiliser pour limiter le transfert de contaminants dans les aliments ?
Je vous invite aussi à lire ce document de l’Office fédéral de la santé suisse qui est très instructif sur ce sujet sur les ustensiles de cuisson en PET (sacs…).
Il précisait notamment que « certains produits spécifiques, comme la pâte à gâteau abaissée sur une plaque en PET peuvent être contaminés par des quantités nettement plus élevées (concentration supérieure à 200 µg/kg). Les sacs de cuisson, destinés à protéger le four des salissures lors de la cuisson des aliments, peuvent aussi céder des quantités importantes d’antimoine (concentration maximale mesurée : 88 µg/kg). Un grand nombre des denrées alimentaires analysées après cuisson présentait des concentrations d’antimoine nettement supérieures à la valeur limite de migration spécifique de 40 µg/kg d’aliment fixée dans la
législation3. »
« En se basant sur le principe de précaution l’OFSP a demandé aux laboratoires cantonaux de procéder à des contrôles et de contester les denrées alimentaires et emballages ne répondant pas aux exigences légales. Cette surveillance devrait conduire à une élimination rapide des produits non-conformes et à une amélioration du PET
utilisé pour la fabrication des barquettes PET (p.ex. par l’utilisation d’un autre catalyseur).
Dans l’attente de ce progrès, le consommateur soucieux de limiter son exposition à l’antimoine par l’alimentation peut privilégier les barquettes autres que celles en PET ou transférer les aliments dans un récipient inerte (p.ex. verre) avant la cuisson. Les emballages en PET peuvent être identifiés par le code de recyclage du matériau (le chiffre 1 ou le sigle PET à l’intérieur d’un triangle) estampé sur l’objet. »
Personnellement, comme je le mentionnais plus haut, j’essaie d’utiliser toujours du verre pour réchauffer les aliments.
Est-ce que cela apporte des éléments de réponse à votre question ?