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A partir de 2011, les annonces immobilières devront indiquer la performance énergétique du logement

Le 02/11/10 par cyrill.e

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France parmi l’ensemble des secteurs économiques et ses émissions de gaz à effet de serre ont augmenté d’environ 15% depuis 1990 mais suivant le type d’isolation, le mode de chauffage (poêle à bois, poêle à pellets, radiateur électrique, chauffage solaire), etc, la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement peuvent varier considérablement.

Ainsi, selon le ministère de l’écologie, si la facture énergétique annuelle d’une famille qui habite une maison économe en énergie avoisine les 250 €, cette facture peut grimper à plus de 1 800 € pour les foyers qui résident dans une maison mal isolée. La généralisation de l’affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières qui interviendra début 2011 devrait permettre d’améliorer l’information des consommateurs et les aider à choisir des logements plus économes en énergie. Mais comment sera cet affichage ?

Les annonces publiées dans la presse

Les annonces publiées dans la presse devront au moins mentionner la classe de performance énergétique (lettre variant de A à G), précédée de la mention « Classe énergie : ».

Les annonces publiées en vitrine ou sur les sites internets professionnels

Les annonces publiées dans les vitrines des agences immobilières et autres professionnels de l’immobilier, et sur les sites internet d’annonces immobilières devront comporter l’étiquette énergie ainsi que la classe de performance énergétique. L’étiquette énergie devra être lisible et en couleur.

Quel impact ?

Pour le Ministère, la « Valeur Verte », par son effet patrimonial, va constituer un puissant moteur de l’amélioration de performance énergétique des bâtiments mais pour Thierry Salomon, président de la fameuse association Negawatt, l’incitation n’est pas suffisante pour réduire significativement la consommation d’énergie dans le secteur du bâtiment ancien. Sur le site actuenvironnement, il indique  qu’« imaginer que l’énorme chantier de la rénovation énergétique au niveau facteur 4 (ou plus) puisse se faire par la vertu de la seule incitation est une dramatique illusion. »

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  1. cyrille dit :

    Hello Cerise,

    effectivement, mais si le diagnostic est bien conçu, honnètement réalisé, cela pourrait être intéressant. A ce jour, je ne suis pas certain que ce soit le cas.

    Autre problème, l’état a du mal à promouvoir une société économe en énergie car il est le premier bénéficiaire de la société du gaspi (dividende d’EDF, taxe sur l’essence…).

    Je crois que nos dirigeants n’ont pas encore compris que notre pays aurait tout à gagner à être plus économe en énergie et à passer aux énergies renouvelables. Cela créérait des emplois, il y aurait une nouvelle économie qui se mettrait en place, de nouvelles entreprises innovantes qui se créeraient dans ces secteurs etc…

  2. cyrille dit :

    Bonjour Yann,

    je suis d’accord avec vous. Pour un précédent logement, j’ai eu l’occasion de suivre la réalisation d’un diagnostic énergétique en tant que locataire.

    Mon propriétaire étant peu intéressé par ce sujet, il a cherché le diagnostiqueur le moins cher. Conséquence, la personne choisie n’a pas passé beaucoup de temps dans l’appartement pour rentabiliser son déplacement.

    De plus, étant donné que le diagnostic est réalisé via un logiciel, les éléments qui n’entraient pas dans les cases n’ont pas été pris en compte même s’ils pouvaient avoir un impact sur la consommation d’énergie du logement.

    Par exemple, dans le logement que l’on occupait précédemment, les fenêtres étaient non jointives, ce qui engendrait d’énorme courant d’air et donc d’énorme perte d’énergie. Le diagnostiqueur m’a indiqué qu’il ne pouvait pas tenir compte de cet élément.

    Un espoir, sur son site, le Ministère de l’écologie indique quand même que le diagnostic de performance énergétique devrait être amélioré. Pour cela, le nombre de données d’entrée à renseigner pour réaliser le diagnostic devrait doubler (60 au lieu de 30) et il devrait se concentrer sur les paramètres les plus pertinents.

    A suivre.

  3. cerise dit :

    Comme pour les autres diagnostics, les 1ers à y gagner quelque chose ce sont les diagnostiqueurs agréés 😉

  4. Yann dit :

    Bonjour,
    Le problème sera de savoir quelle est la véracité des "certificats" de performance énergétique. Pour avoir fait construire il y a deux ans, je peux dire que l’attestation, délivrée par "ingénieur thermicien", n’a à mon sens aucune valeur:
    Il s’agit de calculs théoriques, réalisés par un logiciel, dans lequel il s’est contenté de renseigner les valeurs demandées, dont 90% lui ont été fournies par moi-même, puisque j’ai fait toute l’isolation de la maison. Il n’y a eu aucune vérification, ou aucun test fait sur place pour d’éventuels ponts thermiqes, beaucoup de paramètres ne sont pas pris en compte …. du coup tout cela me parait globalement peu fiable.

  5. cyrille dit :

    Bonjour Frédéric,

    effectivement, je pense que cela peut être un plus. Au moins, on pourra intégrer ce critère dans les éléments de choix d’un logement, en tous cas pour ceux qui le souhaitent.

    Cette étiquette a bien fonctionné pour les véhicules, l’électroménager, etc, alors esperons que cela aura aussi un impact positif pour les logements.

  6. Frédéric wetzel dit :

     Bonjour, c’est une bonne chose cette obligation d’indiquer la performance énergétique des logements.
    Pour les locataires, ils sauront approximativement combien le logement va leur coûter en énergie et pour les transactions immobilières, une maison bien isolée aura toutes les chances de trouver acquéreur à un bon prix, donc ça va influencer sur les prix et je pense que beaucoup de propriétaires feront les travaux pour donner une plus-value à leur maison.

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