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Café en dosettes, café filtre, expresso : quel mode de préparation est le plus écologique ?

Le 13/06/11 par cyrill.e

Près de 90% de la population boit du café mais savez-vous quel mode de préparation est le plus écologique : café en dosettes, café filtre, expresso ? En fait, selon une étude de l’Empa (Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche, Suisse) ce n’est pas l’emballage qui impacte le plus l’environnement mais la production du café et pour l’expert en écobilan de l’Empa Roland Hischier, ceux qui désirent déguster leur café «en toute écologie», devraient se tourner vers un café portant un label de développement durable (bio…).

Comment a été réalisé cet ecobilan ?

Pour établir cet écobilan, Hischier a examiné différents systèmes de capsules ainsi que des machines à café automatiques, des cafetières italiennes, des cafetières qui utilisent des filtres à café et des cafés solubles et déterminé l’impact écologique des différents matériaux qui les composent.
Pour l’évaluation écologique du café lui-même, l’Empa s’est servi d’une étude réalisée au Brésil qui a analysé 56 plantations de café.

C’est le mode de culture qui impacte le plus le bilan écologique d’un café

Selon l’étude de l’Empa, c’est la charge exercée sur l’environnement par la culture du café qui impacte le plus le bilan écologique d’un café. Suivant l’intensivité des méthodes culturales (engrais, pesticides…) et de l’utilisation de machines, les données environnementales du café varient fortement. Dans le pire des cas, la culture du café est responsable de près des 70% de la charge environnementale d’une tasse de café et dans le meilleur des cas d’à peine un pour-cent.

Comparaison de l’impact écologique des différents modes de préparation du café

Indépendamment du café utilisé, le café filtre et le café soluble sont les modes de préparation du café les plus écologiques, à condition que, pour le café filtre, on boive toute la cafetière et pour café soluble on ne chauffe que la quantité d’eau nécessaire.

La cafetière traditionnelle espresso italienne obtient des résultats tout aussi bons à conditions que l’on utilise  la même quantité de café par tasse que pour le café filtre et que l’on boive la totalité du contenu de la cafetière.

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  1. LGV dit :

     Merci Cyrille, Effectivement ça m’intéresse. C’est un vrai problème, ici tout le monde cuisine au charbon même les échopes dans la rue. Ajouté à la déforestation crapuleuse, les fôrets du cambodge partent en fumée.
    Comme j’ai pu le constater de moi même au Mondolkiri (connu pour ses ballades dans la jungle à dos d’éléphants) http://www.legrandvillage.com/post/geopol/asie/mondolkiri/
    Mais je m’éloigne du sujet. Au sujet du café, si vous voulez goûter ce qui se fait de mieux en ASE vient du plateau des Boloven au Laos. (on en trouve dans certaines boutiques de café)…

  2. cyrille dit :

    @LGV, c’est certain que le charbon de bois en Asie doit contribuer à la déforestation.
    Une info qui va t’intéresser, je sais que l’ONG Geres basée à Aubagne travaille sur pas mal de projets au Cambodge et notamment sur une filière de charbon durable dans le cadre du programme de compensation carbone CO2 solidaire (www.co2solidaire.org).
    http://www.geres.eu/fr/geres-cambodge

    @Julien,
    Je pense qu’il est possible de demander l’étude aux chercheurs de l’EMPA. Leurs coordonnées sont disponibles sur la page de leur communiqué :
    http://www.empa.ch/plugin/template/empa/3/106966/—/l=3

  3. Julien Robert dit :

     Un lien vers l’étude Cyrille ?

  4. LGV dit :

     C’est bon à savoir, donc je suis à peine plus écolo si je fais mon café à la turque. La durée de torrefaction doit elle aussi influencer l’impact environnemental. Ici en Asie du Sud-Est, le café est bu presque brûlé (à la torrefaction), il est donc moins écolo. Surtout lorsque la torrefaction se fait au charbon de bois.

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