Des plantes 'simples' dans votre assiette ?

Bien plus qu’une mode, la cueillette sauvage est une alternative des plus intéressantes.
Nos grands-mères savaient reconnaître les « simples », ces plantes médicinales aromatiques, alimentaires, cosmétiques et tinctoriales, et tirer profit de leurs vertus et de la variété, souvent insoupçonnée, de leurs saveurs. Un savoir qui s’est heureusement transmis, et qui en fait aujourd’hui, saliver plus d’un…

L’intérêt des simples dans votre assiette

Qu’elles poussent dans les montagnes, la garrigue, la forêt ou même… votre jardin, les plantes aromatiques ne contiennent ni engrais, ni pesticides, ni nitrates, ni métaux lourds. Elles sont en revanche des réservoirs naturels de vitamines, A et C surtout, d’oligo-éléments et de minéraux. Non seulement elles en sont plus riches que nos aliments habituels, mais elles contiennent aussi de la précieuse chlorophylle, dont la structure, très proche de celle du sang humain, encourage la production de nouveaux globules rouges.

Elles renferment d’autre part, de précieux antioxydants, qui protègent des radicaux libres et préviennent l’altération des tissus.
Si la plupart des plantes sont bourrées d’acides oméga-3, qui prennent entre autre soin du système cardio-vasculaire, leurs feuilles, elles, procurent beaucoup de fibres, indispensables pour favoriser une bonne élimination et assurer un transit régulier.

Comme si toutes ces qualités ne suffisaient pas, elles remplissent l’estomac quasiment sans apporter de calories. De très grandes alliées donc, pour la santé mais aussi pour la ligne !

Des vertus et des saveurs

Il s’agit ensuite d’apprendre à les identifier et les reconnaître, de savoir distinguer celles qui sont comestibles de celles qui ne le sont pas. De nombreux ouvrages, extrêmement bien conçus, vous guideront dans votre apprentissage. Mieux encore : les stages sur le terrain, qui transforment plus d’un amateur en véritable passionné de la cueillette sauvage.

En plus de leurs qualités diététiques, ces plantes vont vous étonner par toute une gamme de saveurs souvent inconnues.

Ail des ours, pissenlit, ortie, berce, bourrache et mauve, artichaut, carotte et fenouil sauvages, pourpier, salsifis, épinard sauvage ou Bon-Henri… Il y a forcément des plantes sauvages intéressantes près de chez vous. Vous habitez en pleine ville ? Faites un tour au marché : vous y trouverez au moins, selon les saisons, de la dent-de-lion, du pourpier, de l’oseille, du cresson, de la roquette et de la mâche. Sans oublier la menthe, le persil et autres herbettes du balcon.

Et puis, redécouvrez le plaisir de partir vous balader dans la nature : doublé de celui d’une cueillette sauvage, il n’en sera que plus grand !

Quant aux manières de préparer les plantes sauvages, elles n’ont qu’une limite : celle de votre imagination. Entières ou hachées, seules ou mélangées, profitez-en en salades, cuites à l’eau, en soupes, en ragoût, avec du fromage, garnissez-en des canapés, des chaussons…

Une seule précaution au début : consommez-les avec modération, le temps que votre organisme s’y habitue. Moyennant quoi, elles seront source à la fois de recettes originales et de bien-être.

Comme le relève François Couplan, le « pape » de l’ethno-botanisme, « apporter à l’organisme le nécessaire, sans l’intoxiquer, est l’un des principaux facteurs de bien-être et de prévention de la santé ». Un défi que, précisément, la cueillette sauvage bien comprise permet de relever !

Pour en savoir plus : Si les balades gourmandes vous intéressent, il s’agit d’abord d’apprendre à identifier et reconnaître les plantes, de savoir distinguer celles qui sont comestibles de celles qui ne le sont pas. Ensuite seulement, partez à la découverte de saveurs inconnues.

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