Consommer Durable

Quel est l’impact des ampoules à économie d’énergie sur notre santé et sur notre environnement ?



De nombreux mails et informations circulent actuellement sur internet qui remettent en cause la généralisation de l’utilisation des ampoules à économie d’énergie de type fluocompacte du fait de leurs impacts éventuels sur notre santé et sur notre environnement.

Il leur est surtout reproché d’émettre des champs électromagnétiques, de contenir du mercure, substances toxiques, mais aussi de ne pas contribuer suffisamment à la diminution des émissions de gaz à effet de serre et à la maîtrise de la consommation d’énergie dans l’habitat.

L’Ademe a publié récemment un avis qui répond point par point à ces polémiques.

Les ampoules fluocompactes sont vraiment économes

Concernant les économies d’énergie, l’Ademe indique que le remplacement des ampoules à incandescence par des lampes basse consommation permettrait à la France d’économiser l’équivalent de deux fois la consommation annuelle d’électricité des habitants de Paris. Elle ajoute que l’éclairage constituant en partie un usage de pointe de l’électricité générateurs d’émissions de gaz à effet de serre, le remplacement des ampoules énergivores par des ampoules économes permettrait de réduire les émissions de CO2 de près d’un million de tonnes chaque année.

« A 30 cm, les ampoules fluocompactes émettent un rayonnement à peine plus élevé que celui des lampes à incandescence »

Au sujet des rayonnements électromagnétiques, l’Ademe explique que l’Office Fédéral pour la Santé helvètique a réalisé une étude en 2004 sur ce sujet. Ses résultats ont montré que sur les ampoules testées, les niveaux maximum de rayonnement à 30 cm étaient relativement faibles. L’étude concluait même qu’ « en ce qui concerne le rayonnement électromagnétique, les LBC émettent un rayonnement à peine plus élevé que celui des lampes à incandescence. »

Penser à recycler vos ampoules à économie d’énergie si vous souhaitez préserver l’environnement

Enfin, à propos de leur contenu en mercure et de leur recyclage, l’Ademe mentionne que les lampes basse consommation contiennent une faible quantité de mercure : en moyenne 3 mg de mercure par ampoule. Par conséquent, une lampe basse consommation qui se brise présente peu de danger car elle ne contient que 0,005 % de mercure mélangé au gaz inerte contenu dans le tube.  Afin de ne pas engendrer de risque de pollution, il est tout simplement recommandé de recycler ces ampoules qui sont recyclables à plus de 93%.

En guise de conclusion

L’Ademe conclu son avis en indiquant que pour un usage normal (distance supérieur à 20 cm), les ampoules basse consommation ne présentent pas de danger.

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