Écologiquement, une construction en bois est un grand pas en avant vers le développement durable. C’est même un matériau à privilégier pour la construction d’une maison passive et pour qui veut respecter les nouvelles normes de la RT 2012 ou obtenir le label BBC Effinergie. C’est en effet un matériau vivant permettant des échanges thermiques intelligents entre l’intérieur et l’extérieur, supprimant notamment les ponts thermiques, tout en étant un excellent isolant. En gros, il permet d’instaurer dans une maison une véritable inertie thermique : protégeant du froid l’hiver et conservant la fraîcheur l’été.
Côté structure, la plupart des constructions en bois utilisent la technique de l’ossature bois, assez légere, avec montants et traverses de faibles sections, à laquelle on rajoute un matériau pare pluie et une membrane pare vapeur. Certaines maisons utilisent également des panneaux massifs en bois, assemblés par multicouches croisées et contrecollés, pour les planchers et les murs, voire pour les toitures ce qui permet de limiter la poutraison au minimum. C’est en tout cas beaucoup moins lourd que l’ancienne technique, que l’on retrouve dans les chalets de montagne des Alpes ou les maisons nordiques et scandinaves, du bois empilé qui nécessite de plus beaucoup de matériau brut.
Cette combinaison de panneaux massifs, lourds, mais facilement transportables, avec une toiture et une ossature somme toute assez légères, permet au final de construire beaucoup d’éléments à distance avant de les assembler sur place, sur le chantier. Cela fait moins de dégâts et de pollutions sur site.
Et pour ceux qui ont peur de saccager des forêts en se faisant construire une maison en bois, il faut se rappeler que dans de nombreux cas, le bois provient localement de forêts bien gérées ou bénéficie du label FSC ou PEFC, pour une gestion durable des forêts.
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Vidéo : montage d’une maison passive en bois en 4 jours >Où en est la maison en bois en France ?