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L’isolation écologique : quel matériau isolant choisir ?

Laine de verre,  laine de cellulose, laine de chanvre, laine de mouton, laine de bois, liège expansé, chenevotte, polystyrène ? La question est récurrente : quel isolant écologique choisir ?

Une question cruciale : le choix de l’isolant écologique

L’isolation est une des clefs de l’habitat écologique. Lors d’une rénovation comme lors d’une nouvelle construction, une isolation réussie contribuera au confort thermique hivernal comme estival et permettra de limiter la facture énergétique d’un logement.

Mais quel isolant choisir : laine de cellulose, laine de chanvre, laine de mouton, laine de bois, liège expansé, chenevotte, polystyrène, laine de verre ?

Au premier abord, devant la multiplicité de l’offre, il est parfois très difficile de s’y retrouver.

Pour vous aidez à faire le bon choix, voici une synthèse réalisée par le magazine « La maison écologique« . Elle présente les principales caractéristiques des isolants.

Les données concernant le bilan environnemental doivent être prises avec précaution car la manière de relater les résultats obtenus par les analyses de cycle de vie varie selon les acteurs. Par exemple, pour l’énergie grise, certains tiennent compte du transport, d’autres non, de même pour la gestion en fin de vie, l’énergie utilisée pour fabriquer le produit (renouvelable ou non)… Au final, l’énergie grise peut varier du simple au double pour un même matériau.

Cet élément mériterait selon le magazine une évaluation plus complète qui tienne compte de l’épuisement des ressources, de la fin de vie des matériaux, leur toxicité, des pollutions engendrées, impact social et économique (création d’emploi, )…

Des isolants peu transformés

Si l’on prend en compte l’ensemble de ces critères, au niveau environnemental et social, les meilleurs notes reviendraient aux isolants d’origine végétale et animale, peu transformés ou issus de matières recyclés.

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Grille de lecture

Tarif : ils sont donnés à titre indicatif et susceptibles de varier selon les revendeurs.

Coefficient de conductivité thermique Lambda (λ) : plus il est faible, plus le matériau est isolant

La résistance thermique R : dans ce tableau, la résistance thermique est fixée à 5 ce qui correspond à une bonne isolation des murs. R est obtenu en divisant l’épaisseur d’un matériau (en mètre) par son lambda.

La capacité hygroscopique : c’est la faculté d’un matériau à absorber le surplus de vapeur d’eau quand l’air est trop humide et à la restituer lorsqu’il s’assèche.

Le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau (μ, mu) : il indique la capacité d’un matériau à laisser diffuser la vapeur d’eau. Plus μ est élevé, plus la résistance est grande et moins la vapeur d’eau peut traverser la paroi. Cette valeur est intéressante pour composer une paroi la plus perspirante possible.

Le classement au feu : il est régi selon les Euroclasses. La classe A regroupe des produits ne contribuant pas ou très peu au développement du feu. A l’opposé, dans le classe F, se trouvent les matériaux n’ayant démontré aucune performance contre la propagation du feu.

Le déphasage d’un matériau : il joue un grand rôle pour le confort thermique d’été de l’habitation. Il représente la durée entre le moment où la température est la plus élevée à l’extérieur et celui où elle est la plus élevée à l’intérieur. On privilégiera dans les régions concernées par les surchauffes estivales, un isolant de toiture ayant un déphasage d’au moins 10 heures pour que l’onde de chaleur extérieure du milieu de journée atteigne l’intérieur de la maison durant la nuit.

Merci beaucoup à « La maison écologique » pour m’avoir autorisé à reproduire ce document. Si vous souhaitez avoir des renseignements complémentaires sur les isolants écologiques, je vous invite à découvrir le numéro 49 de ce magazine. Il est dédié à cette thématique.

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