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Et si la grande distribution devenait plus durable ?

Le 29/01/08 par belinunda
Le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables et la grande distribution ont signé ce jour une convention d’engagements pendant 5 ans en matière de développement durable.
Cette convention, qui sinscrit dans le prolongement du grenelle de l’environnement, définit plusieurs engagements pour le commerce et la distribution et fixe des objectifs précis : 
  • Informer les consommateurs sur les principaux impacts environnementaux des produits de consommation courante : expérimentation dès 2008 sur un échantillon représentatif denviron 300 produits
  • Doubler, à horizon de trois ans, le nombre de produits mis sur le marché bénéficiant d’un éco-label, à travers notamment l’organisation conjointe d’une campagne nationale d’information et de communication destinée au grand public.
     
 
Signalétique mettant en avant les produits responsables (Carrefour)
  • Augmenter d’au moins 15 % par an la part des produits issus de l’agriculture biologique dans le total des ventes alimentaires.
  • Réduire encore la production de déchets d’emballages d’au moins 10%, grâce à une action ambitieuse qui sera menée en 2008-2009 avec les industriels et les éco organismes agréés concernés et en mettant laccent sur une sélection de produits de grande consommation.
  • Généraliser la démarche de bilans carbone pour connaître et maîtriser les émissions carbone.


Un exemple de bonne pratique. Cora Grosbliederstroff, sous limpulsion de son groupe de travail environnement, a élaboré des actions originales en revalorisant :
-Les intercalaires des palettes deau son offerts aux clients pour l’isolation des caves et des greniers
-Les cartons d’emballages sont conservés et mis à disposition des clients pour leurs déménagements, et les bacs de polystyrènes pour les semis.
Quant à la revalorisation des cartouches dencre, elle permet de financer lachat darbustes pour reboiser la forêt voisine, avec laide des écoles et de volontaires du magasin.
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  1. belinunda dit :

    Bonjour Shabnam,
    Pour ma part, je trouve que le bio est encore loin d’être accessible notamment si l’on est au smic et que l’on habite dans une grande ville, ceci, que l’on achète ses aliments dans un supermarché ou dans un magasin bio. C’est un vrai problème.

    Après, concernant la différence de prix entre les magasins bio et la grande distribution, j’ai réalisé, aussi ces comparaisons. Mais il y a parfois des différences réelles de prix entre les différents magasins bio (biocoop, La vie claire, Satoritz etc, pour le sud-est de la France) qui rendent ces comparaisons difficiles à établir et j’ai l’impression qu’il faut piocher dans chaque magasin si l’on veut bénéficier des meilleurs prix ce, qui n’est pas très pratique.

    De mon coté, je réalise malgré tout un mixte : grande distribution, magasin bio et marché pour les fruits et légumes.

    Je crois, tout comme toi, qu’il y a un abus sur les prix des produits écologiques. Ces produits sont tellement en vogue et les ventes en croissance que j’ai l’impression que les distributeurs (magasins bio, supermarchés…) en profitent pour augmenter les prix…

    Mais peut-être que cet accord avec la grande distribution modifiera un peu la donne. Si une quantité plus importante de produits écologiques sont vendues, si la concurrence est plus importante, peut-être que les prix baisseront.

    Belinunda

    Ps : J’ai inséré ton blog dans liste des liens car je l’ai trouvé vraiment agréable et intéressant.

  2. Shabnam dit :

    Le problème c’est que Carrefour  a fixé ses prix pour ses produits « durables » (cf. bio, etc) bien 1/3 ou plus au dessus des prix des magasin bios classiques. Je continue de comparer les prix entre les différents magasins pour voir les évolutions, et Carrefour est dans les plus chers et ça ne se justifie pas…
    il se font bcp de pub sur le dos du durable, mais s’ils ne font aucun effort sur les prix…

    l’autre jour j’étais dans un café et il y a avait 3 commerciaux à côté de mois en train de fixer des prix pour des pâtes bios (je ne sais pas pour qui ils travaillaient). Ils avaient fixé le prix tout d’abord avec une marge classique et puis l’un d’entre eux a réalisé que c’était quand même moins cher que Barilla. Et là, il y en a un qui a dit, « ben, le bio c’est supposé être plus cher » et donc ils se sont rajoutés une marge en plus, juste parce que le bio c’est supposé être plus cher.

    je me suis presque étranglée.

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