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Pétition pour l'interdiction de la publicité round'up.

Le 24/05/08 par thierry deiller


LETTRE OUVERTE AUX CONSOMMATEURS

 

Pissenlit, mon ami

Cette pétition et son adresse ont été adressées par mail aux principaux titres de média nationaux et aux principaux sites d’information environnementale dont revues de consommateurs.

 

Madame, Monsieur,

Nous souhaitons attirer votre attention sur le caractère insidieux d’une publicité télévisuelle concernant un désherbant dans laquelle un superbe pissenlit est à la fois acteur et victime. Pissenlit mon ami, courage.

On nattend pas d’une publicité qu’elle informe objectivement ; on est censé exercer son esprit critique et le pissenlit n’est pas une espèce menacée. Soit Néanmoins, vanter un désherbant nautorise aucunement à discréditer des végétaux utiles et à inciter à leur éradication.

Une publicité pour désherbant qui se vante de détruire totalement une salade devrait de facto se retourner contre son fabricant, mais la notion de mauvaise herbe est hautement subjective et variable. Chaque jardinier a sa propre idée là dessus. Quoi qu’il en soit, transformer, en icône télévisuelle de ce genre, un végétal parfaitement comestible, outre sa capacité à se re-semer naturellement, constitue un abus caractérisé eu égard aux problématiques relatives à la préservation de la biodiversité et des ressources, qui plus est, alimentaires. Dautant que cette publicité est évidemment vue aussi par des spectateurs peu avertis, en particulier les plus jeunes, chez lesquels elle induit et surtout, fixe une image erronée de la plante et infirme doffice les efforts pédagogiques en matière environnementale et sanitaire.

 

Quun fabricant, pour vanter un désherbant, sautorise à désigner spécifiquement une seule et unique plante, comestible, à la reléguer au rang des nuisibles et à en faire lemblème de la mauvaise herbe, au mépris le plus total de ses qualités médicinales, nutritives et gustatives, nous paraît aller très au-delà des besoins publicitaires du produit. Cette publicité ne vante pas le produit, elle incite d’abord à détruire une plante en particulier et véhicule à son sujet un message profondément erroné. Ce n’est plus de la publicité, c’est de la désinformation. Désinformation dautant plus caractérisée que ce fabricant produit par ailleurs à léchelle mondiale, des plants génétiquement modifiés pour supporter son propre désherbant. Au secours, monsieur Larousse, ils sont devenus fous.

Nous ne sommes pas là en marge, dans une considération anodine, mais bien au contraire en plein coeur du sujet. Tous les débats environnementaux senracinent dans des problèmes d’information si ce n’est dans l’organisation pure et simple de la désinformation. Il n’est pas recevable qu’un fabricant sautorise à désigner à la vindicte populaire une à une les espèces à détruire et à sarroger le droit, de surcroît par la voie massive de la publicité télévisuelle, dimposer une vision réductrice et primaire de la biodiversité.

 

Pissenlit mon ami, tes graines ne sont pas à vendre.

 

Nous remettons ta défense entre les mains de consommateurs responsables, dont nous espérons qu’ils relaieront ce message et sauront à temps préserver ta place naturelle, celle du symbole d’une nature généreuse et insoumise aux effarantes perspectives tracées par certaines multinationales. Que ces dernières sorganisent pour quon ne puisse pas se mêler de leurs affaires, nentraînent pas lobligation daccepter la diffusion de nimporte quel spot publicitaire. Celui-ci est méprisable, le postulat sur lequel se fonde la démonstration est délétère.

 

Déjà condamné pour publicité mensongère pour avoir affirmé que le Round’up est biodégradable, ce n’est pas la première fois que ce fabricant désigne le pissenlit comme lennemi public N°1 des jardins. Aujourdhui le pissenlit et demain ? Le trèfle, la mûre, la fraise des bois, la girolle ?

 

A lheure où personne ne remet plus en cause les impératives urgences environnementales et en référence à la charte de publicité éco-responsable, nous demandons au BVP et aux autorités compétentes que soient effectivement interdits tout abus publicitaire, toutes publicités portant atteinte de façon arbitraire, à fortiori volontaire, directement ou indirectement à l’environnement et en tout état de cause, qu’une attention particulière soit portée dans ce domaine. Il paraît en effet bien difficile de concilier une sensibilisation aux problématiques environnementales et une démarche publicitaire sous-tendue par leur négation. NOUS DEMANDONS QUE CETTE PUBLICITE QUI INCITE A L’ELIMINATION D’UNE PLANTE COMESTIBLE SOIT INTERDITE DANS SA FORME ET DANS LE PRINCIPE.

 

Pour plus d’indos et signer la pétition, cliquer ici:

http://www.myspace.com/pissenlitmonami


NE LAISSEZ PAS REPASSER CETTE PUBLICITE.

En attendant que des mesures soient prises dans ce sens : RELAYEZ LE MESSAGE : EN PLACANT DES PISSENLITS, SUR VOS BLOGS, SUR VOS SITES, et puis … mettez le à votre table (sans Round’up). Ne laissez pas, maintenant, une plante comestible devenir lemblème d’une nature à abattre.

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  1. Anonyme dit :

     

    MERCI BEAUCOUP. JE VIENS NEANMOINS DE M’APERCEVOIR QUE LE CLIK SUR LE LOGO EST INTERPRETE PAR MYSPACE COMME UN SPAM ! EVIDEMMENT CE N’EST PAS LE CAS. LES JOIES D’INTERNET… JE NE PEUX PAS FAIRE GRAND CHOSE POUR CORRIGER CELA.
    MAIS BON PAS GRAVE, IL SUFFIT SIMPLEMENT DE CLIQUER SUR LE LIEN EN BAS DU TEXTE POUR ACCEDER A LA PETITION.
    bien amicalement,
    THIERRY/

  2. belinunda dit :
    Il y a longtemps qu’une pétition n’avait pas été publiée sur ce blog, notamment car je trouve qu’il y en a trop qui circule et que, du coup,je trouve que ce type d’outil devient peu efficace.
    Cependant, j’ai trouvé la pétition proposée par Thierry intéressante par sa forme mais aussi par son fond car elle porte sur un sujet qui a déjà été abordé sur
    ce blog, mais d’une autre manière, et aussi car il me semble incroyable qu’on puisse encore diffuser des publicités, en 2008, qui font la promotion de l’utilisation des pesticides…
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