3 émissions à ne pas manquer

Le 07/02/09 par belinunda

Samedi 7 février à 13h25 sur TF1, Reportages : C’est bon pour la planète

Depuis 35 ans, Patrick et Brigitte Baronnet vivent en autosuffisance : un potager qui les nourrit, un chauffage au bois et même l’eau et l’électricité  » faits maison « …. Depuis des années,  » la facture d’électricité, c’est zéro plus zéro et multiplié par onze ans. Facture d’eau : zéro multiplié par trente cinq ans « . Sans parler du compost 100% maison. L’aventure a débuté il y a 30 ans quand les Baronnet, parents de deux enfants et professeurs à Paris retapent leur petite maison en Bretagne. A la tête de son association, Patrick qui n’est plus professeur, dirige des stages et vend DVD et livres sur sa maison modèle. Chaque mois, pour cinq euros, des  » écocitoyens  » curieux arrivent de la France entière pour récolter des tuyaux sur  » l’écoferme « .    

Pour ceux qui n’ont pas les moyens de passer au tout écologie, il s’agit en priorité de pouvoir payer ses factures d’électricité, ce qu’on appelle la précarité énergétique. Pour Philippe Colas qui travaille pour une association financée par l’ADEME :  » Dès qu’on arrive à 50% de son budget qui part dans le chauffage, on n’y arrive plus financièrement. »  L’idée, c’est de financer les travaux pour éviter le gaspillage au lieu de régler les dettes. Il y a dix ans, lorsqu’il hérite d’une bâtisse en piteux état, Didier, Rmiste, n’a pas les moyens de la retaper. Aujourd’hui, Didier a isolé sa petite maison et installé un poêle à bois…

En Haute Savoie, la famille Patou a dû revenir au poêle à bois après avoir  » essayé  » la pompe à chaleur.  » La station m’a coûté 15.000 euros pour une pompe qui n’a jamais marché.. Le frigoriste est venu et nous a dit qu’il n’était pas magicien.  » C’était pourtant lui qui avait installé la pompe, trop petite pour la superficie de la maison et incomplète. Pour terminer les travaux, les Patou auraient besoin de 8000 euros qu’ils n’ont pas. Dans la même région, 25 autres familles ont été victimes de cet installateur et se sont regroupées en association.

Petit à petit, partout en France, les mentalités changent. Des élus même s’ils ne sont pas 100% verts, mettent en place des mesures impensables il y a encore peu de temps. A l’image de Luc Corradi, maire depuis 30 ans de Vitry sur Orne, un village de 2500 habitants en Lorraine. Dans sa commune : cuves de récupération d’eau de pluie, éclairage économe, voitures  » dopées  » à l’eau et Pilote, le cheval de la voirie.  » Des petits ruisseaux qui font de grandes rivières à la fin » … et la France passe au vert !

Mercredi 11 février à 20h35 sur France 3, Pièces à conviction : Nucléaire, le scandale de la France contaminée

Depuis plusieurs décennies, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés en toute discrétion dans les campagnes, à proximité de zones habitées. Entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d’uranium, produisant 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, abandonnés sans mesure de protection particulière. Qui sont les responsables? Pourquoi l’Etat n’a-t-il pas alerté les riverains? Et enfin, les populations concernées sont-elles en danger? Au sommaire: «Gueugnon, alerte à la radioactivité». Un reportage de Romain Icard. 

Jeudi 12 février à 20h35 sur France 2, Envoyé spécial :«Les décroissants: moins consommer pour mieux vivre?».

De plus en plus de personnes refusent la consommation à outrance. Surnommés les décroissants par les sociologues, ils adoptent une vie économe en privilégiant la débrouille et en traquant le gaspillage.

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  1. belinunda dit :

    Hello Gaëlle,
    je ne sais pas si je pourrai regarder tous les reportages cités dans l’article faute de temps mais j’ai pu regarder celui d’hier.
    Je trouve votre commentaire vraiment intéressant, je crois aussi que les modes de vie ont évolué, l’écologie peut aussi être une source de nouveaux produits, comme par exemple dans le domaine de l’hygiène domestique qui peuvent à la fois être respectueux de l’environnement mais aussi efficace.
    Pourquoi tout préparer soi-même, est-ce vraiment nécessaire de nos jours, c’est quand même un plus d’avoir cela à notre disposition ?
    Sans pour être contre tous les remèdes traditionnels pour autant.
    On le voyait aussi dans ce reportage, un tri était réalisé, la famille avait notamment une machine à laver le linge.
    Il faut que l’on arrive à garder ce que le technologie peut nous apporter de mieux.
    Sinon, j’ai hâte de voir le reportage de jeudi. Il me semble que ce reportage d’envoyé spécial abordera aussi des sujets plus accessibles à des personnes qui habitent en ville, et cela concerne beaucoup de monde.
    Car, quand on est locataire, en ville, ce n’est pas évident de faire installer à son propriétaire du double vitrage, des panneaux solaires, d’avoir un jardin, un poêle pour faire du feu.
    Il faut aussi des solutions pour tous ceux qui sont dans cette situation, comme moi 😉
    Il y en a heureusement et j’essaie de les donner sur ce blog, mais il faut aussi que les pouvoirs publics se bougent pour faire rénover et construire des quartiers et des villes plus écologiques.

  2. Gaelle56 dit :

    Bonjour, 
    je me suis installée devant ma télé, une fois n’est pas coutume, pour regarder le reportage sur TF1 hier après midi. Et je l’ai trouvé relativement intéressant, parlant de différentes pratiques et pas uniquement réservées aux personnes ayant les moyens ( car il faut être honnête et dire que certaines installations notamment pour les maisons sont onéreuses et même si on s’y retrouve par la suite l’investissement est lourd et pas à la portée de tous !!).
    J’ai apprécié la démarche de la dame qui, utilisant les noix de lavage, voulait promouvoir une méthode plus verte, qui ne prenait pas l’avion!!, qui « boyocottait » le sèche linge, par contre pour être totalement hônnete je n’utiliserais pas leur « lessive », j’essaye de faire attention à mes actes et mes achats mais pas au point de revenir en arrière et « fabriquer » moi même ma lessive. Je suis une utilisatrice de biowashball et balles/battoirs de lavage et j’en suis satisfaite sans pour autant que ça me fasse faire des manipulations supplémentaires. Certains me taxeront de fainéante peut être mais j’avoue ne pas vouloir me compliquer la vie non plus. Il existe déjà tellement de choses à faire pour protéger notre terre  qui ne nous demandent que peu d’effort, je préfère me concentrer sur celles là.
    En tout cas, pour en revenir au reportage, il a eu le mérite d’essayer de démocratiser l’écocitoyenneté, de montrer qu’il y a plein de démarches possibles à faire et surtout que chacun peut trouver son cheval de bataille.
    Il est temps que le « consommer durable » sorte de la confidentialité et touche toute la population et toutes les classes sociales, que les choses bougent véritablement enfin.
    Bon week end à vous
    Gaëlle

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