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Déchets : Le cauchemar du nucléaire : mardi, 13 octobre 2009 à 20:45 sur Arte

Le 13/10/09 par cyrill.e

Alors que ce documentaire n’a pas encore été diffusé, il suscite déjà de nombreux débats. Hasard ou coïncidence, en surfant sur internet ce matin, j’ai vu cette publicité :

dechets-nucleaire

Areva nous invite donc au dialogue et souhaite nous donner son avis sur la gestion des déchets nucléaires…

Mais les réponses apportées par la multinationale sur son site ne semblent pas identiques à celles des deux journalistes sur la question du recyclage des déchets nucléaires.

Qui a tort, qui a raison ?

Pour éviter toute polémique et toute suspicion, la Secrétaire d’état à l’écologie Chantal Jouanno souhaite qu’une enquête soit menée sur le sujet.

A suivre.

Synopsis du documentaire :

« En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, et tandis que les industriels et certains politiques présentent l’énergie nucléaire comme une énergie propre, maîtrisée et sans impact sur l’environnement et la santé, les auteurs partent en quête d’une vérité qui dérange. Les déchets sont le talon d’Achille du nucléaire, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Mais qu’en connaissons-nous exactement ? Comment avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Que ce soit en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie, cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Un documentaire indispensable pour mieux comprendre des choix qui pèsent lourd sur l’avenir de l’humanité.

Comment les déchets radioactifs sont-ils gérés ? Existe-t-il une solution acceptable pour les stocker ? Après avoir expliqué, de façon très pédagogique, les problèmes techniques posés par les résidus provenant de l’industrie nucléaire et rappelé leur nocivité sur les plans de la santé et de l’environnement, les auteurs de cet effrayant voyage au bout de la nuit radioactive vont enquêter sur les sites nucléaires les plus secrets et les plus dangereux de la planète. Accompagnés par des scientifiques de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité), ils se rendent ainsi à Hanford aux États-Unis, à Mayak en Russie ou encore à La Hague en France, afin d’effectuer des mesures et des prélèvements sur le terrain. À partir de leurs rencontres avec des travailleurs du nucléaire, des opposants, des hommes politiques, des technocrates, ils tentent de répondre aux questions que tout le monde se pose : les populations sont-elles bien informées des dangers des déchets ? Le nucléaire peut-il être démocratique ? Qui détient réellement le pouvoir ? Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ? »

Un documentaire de Michèle Rivasi réalisé par Laure Noualhat et Eric Guéret.

Source Arte.

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  1. Cyrille dit :

    Il faut bien trouver des solutions, mais le nucléaire, c’est quand même très opaque.
    C’est fou que les stocks d’uranium laissés en Russie ne soient pas considérés comme des déchets alors que la réutilisation de ces matières n’est qu’hypothétique.

    Le directeur de l’Andra a déclaré à l’AFP qu’il se demandait s’il y aura assez de réacteurs pour consommer ces stocks d’uranium…
    Sinon, j’ai lu sur le site de l’institut de radioprotection et de sureté nucléaire que des études ont été réalisées sur le rat pour connaître les effets des faibles doses.
    « Les résultats obtenus mettent en défaut le paradigme du système de radioprotection, tout au moins pour le modèle rat contaminé à l’uranium par ingestion. Les expositions chroniques par contamination interne ont eu des résultats inattendus en termes de cible (organes atteints) et d’effets biologiques. Cependant, il n’est pas démontré que ces effets biologiques aient des conséquences sanitaires et conduisent à des développements de pathologies. De même, Il reste à déterminer dans quelle mesure les données obtenues sur un modèle expérimental sont directement extrapolables à l’homme et à d’autres radionucléides. »
    Cela confirme les propos de M. Chareyron de la Criirad qui indiquait que le modèle actuel de radioprotection hiroshima nagasaki ne semblait pas adapté pour les expositions chroniques aux faibles doses, situation à laquelle nous sommes confrontées.

  2. Ökoté dit :

    J’ai trouvé le débat intéressant. Il est rare de voir le problème du nucléaire avec la perspective de la pollution chimique. Les impacts toxicologiques et écotoxicologiques sont pourtant d’une bien plus grande ampleur mais les « coupables » sont plus nombreux et diffus qu’avec le nucléaire…
    Pour revenir sur la thématique principale, quelque soit les choix énergétiques de demain, il va bien falloir résoudre le problème du stockage des déchets déjà générés… sans tomber dans le NIMBY primaire.
    Enfin, je ne pense pas qu’il y ait de solution miracle, de la production d’électricité à la gestion des déchets, mais nous avons tout de même un levier d’action non négligeable : la sobriété. Et là, ni EDF ni AREVA ni MONSANTO ne sont responsables, c’est de manière individuelle qu’il faut se responsabiliser et agir ! Et le reste suivra…

  3. Sagel dit :

    Et après on a quand même droit au discours « Produisons plus de véhicules électriques, c’est moins polluant et meilleur pour l’environnement ».

    J’ai vraiment peur des bêtises qu’on peut entendre sur les médias aujourd’hui.

  4. Frédéric dit :

    Enquête magnifiquement bien menée, qui pose les bonnes questions.
    Le débat juste après était surréaliste ! Le directeur d’EDF et le porte parole d’AREVA qui nous prennent en direct pour des abrutis en essayant de noyer le poisson en jouant sur les mots…
    La Hague pollue la mer et l’air de façon permanente, je rappelle que la Manche est une zone de pêche et les vents dominants de l’Europe passe principalement par ce territoire.
    Une chose n’a pas été dit par contre, pourtant l’importance est à souligner: Jusqu’en 2001, l’extraction d’uranium se faisant en France, dans Hérault et le Limousin, dans des conditions radioactives digne de Tchernobyl. Les ouvriers sont maintenant atteints de cancers, ces sites sont sinistrés pour des milliers d’années. Mais ne vous en faites pas, maintenant, ce sont des africains et des canadiens payés une misère qui le font pour nous…
    Je sais pas ce qu’on peut faire, mais on peut pas laisser passer ça !

  5. cyrille dit :

    Vraiment intéressant ce documentaire.

    Elle est quand même loin d’être propre cette industrie. Je suis bien d’accord avec Corinne Lepage et je m’interroge sur la rentabilité réelle de cette filière.

    Je me demande aussi si le taux de cancer est plus important à proximité de la Hague. Il n’y a pas de réponse dans le documentaire.

  6. eric citoyen dit :

    AREVA … Ils sont d’un cynisme sans nom …
     
    @ +
     
    Bésitos

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