Comme promis dans un article précédent, j’ai lancé pour ce mois d’avril une expérience de consommation minimaliste. Il s’agit pour moi de réduire au maximum ma consommation, afin d’être plus « durable ».
Pour mener à bien cette expérience, je me concentre sur 5 domaines:
1. Repas
2. Transports
3. Loisirs/divertissements
4. Hygiène
5. Social
Après une première semaine complète d’expérience, les enseignements sont déjà intéressants :
- Pour les repas, je n’ai pas encore eu à faire face au gros problème – les repas de midi au travail – dans la mesure où j’ai été en vacances du 1er au 12 avril ! Par contre, j’ai déjà abandonné les repas surgelés prêts à l’avance : je fais tout moi-même.
- Le domaine des transports représente un très gros challenge. Je ne possède pas de voiture, mais j’ai un scooter. Je dois donc m’efforcer d’en réduire l’usage au maximum. J’ai donc parcouru 34km entre le 1er et le 11 avril avec celui-ci. Ce que je considère comme une assez bonne « performance » sachant que j’habite à la campagne. Le reste des mes voyages s’est fait en transports publics ou plus sportivement.
- Pour les loisirs, je m’efforce d’en trouver qui n’impliquent pas de consommation d’énergie. Sport, lecture et jeux de sociétés sont donc au premier plan ! Petits écarts tout de même, j’ai regardé 2 films en DVD, et environ 1h45 de télévision ce samedi.
- L’hygiène est un domaine très complexe. En effet, si je n’ai pas trop de problème à utiliser le strict minimum en matière de produits « cosmétiques » – je me rase une fois par semaine, et à l’eau froide et sans mousse ni après-rasage, par exemple – je suis confronté à un vrai dilemme : dans la mesure où j’ai opté pour le sport comme moyen de transport et de divertissement, je ne puis faire l’économie de douches quasi-quotidiennes. Je prends des douches les plus courtes et les moins chaudes possibles, mais cela reste un vrai problème pour moi.
- Enfin, l’aspect social est très important et…très difficile à gérer ! L’expérience serait facile à réaliser si je choisissais de vivre en ermite pendant un mois. Or ce n’est de loin pas le cas. La question est donc de savoir comment faire comprendre à mes amis et à ma famille ce que je veux faire, sans qu’ils doivent faire des sacrifices. Il s’agit pour moi de trouver des solutions me permettant de mener mon expérience à bien sans que cela ait un impact négatif sur mes proches. J’ai déjà quelques pistes – comme faire à manger pour mes amis plutôt que d’aller au restaurant – mais cela reste peu évident. Ce sera en tous cas très intéressant d’en faire le bilan à la fin du mois !
Voila, vous savez tout ou presque de l’avancement du projet. Tout comme ce fut déjà le cas pour le premier article, je profiterai très volontiers de vos suggestions!
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