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L'affichage écologique : comment s'y retrouver ?

Le 06/10/11 par Vincent.F

Depuis le début des années 2000, l’affichage de données telles que la consommation d’énergie ou l’émission de Co2 s’est progressivement généralisé. A la base, les produits d’électroménager et les automobiles étaient les supports privilégiés de l’initiative. L’immobilier s’est doté de l’affichage de la performance énergétique du logement au début 2011…

En juillet de cette année, le ministère de l’Ecologie et du Développement durable a donné le coup d’envoi à l’expérience nationale de l’affichage environnemental sur les produits de grande consommation.




NKM présentant le projet en juillet 2011




Issue du Grenelle de l’environnement, le but de l’opération est de définir un moyen d’informer le consommateur sur les caractéristiques environnementales d’un produit, alimentaire, textile, high-tech ou autre, et de dresser un bilan multicritères de son impact sur l’environnement, de la naissance à la mort en quelque sorte.

Pour cela, les commerces de France deviennent laboratoires d’essai, 168 entreprises mobilisées autour du projet vont devoir proposer un affichage clair et synthétique. Au bout d’un an, un premier bilan sera dressé et une signalétique devra sortir du lot.

Voir l’article détaillant l’opération mise en place par le gouvernement sur consoGlobe : « L’affichage environnemental, une expérience nationale ».

Quelles enseignes participent, et comment ?


Auchan, Carrefour, Casino, Monoprix, Les Mousquetaires, mais aussi Boulanger, Conforama, Levi’s, Decathlon ou Picard devraient participer et fournir des supports de communication variés : sur les produits, sur internet, ou par l’intermédiaire d’applications pour Smartphone téléchargeables gratuitement et permettant de scanner les produits.

Voir la liste des entreprises participantes sur le site du Ministère.

Ces enseignes font appel à des entreprises spécialisées dans l’accès à l’information sur l’impact environnemental des produits. Pour les Mousquetaire par exemple, c’est Greenext qui est en charge de l’étude.



logo de l'affichage environnemental




Sur son site, Greenext explique sa méthode : proposer des outils certifiés Ecocert à destination des industriels leur permettant d’évaluer les pistes d’amélioration de l’impact environnemental de leur produit. En gros, faire le point sur chaque ingrédient ou emballage entrant dans la conception du produit fini et son mode d’acheminement. Cela permet de faire une moyenne de l’impact du produit sur l’environnement en terme de réchauffement climatique (avec l’émission de CO2), la pollution de l’eau et de l’air.



Un des outils proposés par Greenext aux industriels : un calculateur/simulateur en temps réel pour l'analyse du cycle de vie du produit


Le premier constat qui me vient, c’est que chaque enseigne faisant appel à une entreprise différente, il va être difficile de s’y repérer entre ces nouveaux affichages puisqu’ils seront :

  • tous différents, chaque enseigne ayant le choix de sa communication,
  • portés sur divers critères : consommation d’énergie, émission de Co2, pollution des eaux, de l’air…
  • affichés soit sur la fiche produit en magasin, soit sur internet, soit accessibles par une application smartphone…

Mais il faut se dire qu’il s’agit d’une expérimentation d’un an devant aboutir à la mise en place d’un affichage unique.

Constat in situ…?

Ayant reçu un communiqué de presse émanant du groupe Les Mousquetaires, et précisant les détails de la mise en place de l’opération dans les magasins Intermarchés, je me déplace pour constater sur place.

Direction donc l’Intermarché du coin pour recueillir les impression des clients. Seulement, aux cotés du vigile à l’entrée, m’attendait… une déception. En effet, après avoir demandé au directeur, j’apprend que l’opération devrait débuter incessamment sous peu, mais pas aujourd’hui, que la signalétique n’a pas été livrée, ni les panneaux annonceurs de l’opération, bref, rien pour le moment… choux blanc, et non-traçable de surcroît 😉

Je décide donc d’appeler la responsable de la campagne au sein du groupe les Mousquetaires et de décortiquer le contenu du communiqué de presse, avant de pouvoir recueillir sur place les impressions des clients.

On m’apprend qu’elle est en déplacement pour la journée, je prends donc un rdv pour demain.

Je posterai le compte rendu de l’interview dans la foulée.

A demain !

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