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Thème du mois : écomobilité. Les vélos-taxis

Le 09/10/12 par Vincent.F

Le city cruiser made in Europe :

100% made in Europe, ces véhicules sont assemblés à Berlin. L’ensemble des pièces est européen. Roues et freins sont italiens, la cabine est hollandaise, le cadre, tchèque. Même la boîte de vitesse, originellement Shimano est désormais allemande : une Rolloff pour laquelle Antoine Duthoit ne cache pas son admiration.

L’engin coûte cher, 9000 euros HT, pour une espérance de vie allant jusqu’à 10 ans moyennant une bonne maintenance.

Le financement de l’activité :

Versant économique du projet, Cycloville n’a pas choisi la voie de l’associatif pour se développer, préférant avoir recours aux annonceurs plutôt qu’aux subventions. C’est une des raisons de son développement réussi dans plusieurs villes de France, admet Antoine Duthoit.

L’activité est financée en partie par le consommateur qui paye sa course. Le tarif de cette dernière doit rester démocratique, et pour encaisser l’entretien et surtout l’achat des véhicules, le recours aux annonceurs se présente comme la meilleure solution.

L’avis d’Antoine sur l’écomobilité à la campagne :

Volet final de chaque publication, la place de la ruralité dans les projets d’écomobilité.

« L’envie ne manque pas, mais il faut que ce soit facile ».

Principale lacune à améliorer en campagne, « l‘optimisation des transports en commun et l’aide à la mise en place de navettes d’autopartage ». Alors qu’il est compliqué et peu rentable pour les exploitants de développer du jour au lendemain le train, métro ou autre…

Il présente un exemple en Belgique : aux abords de Bruxelles, sur les sorties d’autoroutes à 50 km de la capitale, les gens arrivant des villages, peuvent laisser leur voiture pour en prendre une à quatre personnes. Ils voyagent ainsi dans un véhicule rempli, ont moins de difficulté à se garer, cela désengorge la ville et permet de réaliser des économies, « le premier accélérateur d’alternatives liées à l’écomobilité », conclut Antoine, en profitant pour citer l’exemple de la Hollande, où la petite reine fait clairement la loi. Forcément, l’automobile coûte très cher aux Pays-Bas. L’achat mais aussi le stationnement, ont encouragé la population à avoir recours à un moyen de transport bien plus pratique : le vélo.

Un défi également lié à l’urbanisme :

Antoine poursuit sa réflexion : lors du développement d’un projet immobilier, développé par un secteur privé, un emplacement sera quasiment toujours réservé au parking d’un véhicule juste DEVANT le domicile. C’est une habitude de consommation qu’il faudrait modifier, en créant des espaces permettant d’avoir de vrai zones d’oxygénation, sans voiture.

Il faut un panel, voitures hybrides, GPL, la possibilité de mettre le vélo dans le train, l’auto-partage et toutes les solutions d’éco-mobilité possibles pour réussir le défi énergétique à venir.

A Lille, points d’attente Cycloville 11h-19h du lundi au samedi : Rihourplace Richebéen bas de l’escalier de Lille Europe

Merci à Antoine pour son temps. La semaine prochaine, auto-partage et co-voiturage au programme.

*

En savoir plus :

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  1. […] La rue de Muy, petite impasse logée derrière les gares lilloises, abrite les locaux d'une jeune entreprise en développement dans le secteur de l'  […]

  2. Antoine dit :

    Bonjour Stéphane,
    Merci pour ce commentaire, j’ai moi même signalé une erreur dans les villes citées.
    Par contre, je vous invite à vous renseigner précisément avant de faire des commantaires.
    En effet, le réseau Cycloville est toujours fort, il est toujours en croissance : nous venons d’ouvrir à Nice à avec ( City Cruisers) et à Lyon (avec 8 CIty Cruisers). Le réseau Cycloville est d’ailleurs le SEUL réseau de transport en Vélo taxi au monde, le seul qui sopit organisé et qui fédère plus de 10 unités sur un seul pays.
    Je peux également vous confier que notre site web est en  cours de remise à jour avec une nouvelle version à paraître très bientôt,
    Pour ce qui est de ce que vous appelez "la mauvaise entente avec le gérant" étant totalment extérieur au Réseau Cycloivlle et ne vous connaissant pas, je ne prendrai pas le peine de vous répondre à ce sujet. Chacun voit midi à sa porte, vous avez du entendre un renssentiment de la part d’une personne ayant mal vécu un échec ?
    En tous cas, je reste disponible et je méfforce de répondre objectivement à vos questions, commentaires : reseau@cycloville.com  ou 06 10 84 89 00 
    Antoine Duthoit,
    Directeur et fondateur du Réseau Cycloville
     
     
     

  3. Stéphane dit :

    Bonjour à tous,
    et merci pour cet article très intéressant.
    Le phénomène des velos-taxis est en effet en plein boom et devrait intéresser de plus en plus nos politiques.
    Je précise toutefois que plusieurs des villes citées ne sont plus sous franchise Cycloville, par mauvaise entente avec le gérant de l’enseigne basé à Lille. Les franchisés, contraints de se plier à des règles strictes fixées depuis Lille, ont préféré fuir le bateau et voler de leurs propres ailes. Bref, le "réseau" n’est plus ce qu’il était…

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