Construire un mur végétal intérieur ou extérieur
Le 16/08/12 par Vincent.FUn mur végétal pour dépolluer le logement ?
L’air intérieur est souvent bien plus vicié que l’air extérieur. Manque d’aération, et quand bien même, peintures, revêtements de sol, colles, produits d’entretiens, cigarettes, diffusent bien souvent (et surtout pour les construction plus anciennes et les locations) des produits toxiques pour l’organisme. Il faut, pour lutter efficacement, aérer au mieux le logement.
Les plantes dépolluantes sont à la mode, cela va de paire avec la tendance actuelle à l’information, la transparence, (avant l’action). Pour exemple, les nouvelles réglementations d’affichage environnemental pour les produits de construction.
Cela dit, une, deux, trois ou quatre plantes dépolluantes ne seront pas suffisantes pour dépolluer un habitat. Une pièce seule peut être, mais très petite… Il en faudrait des dizaines, voire des centaines, en fonction de la superficie à traiter, pour assurer cette fonction. Testées en conditions réalistes de pollution, ce n’est pas tant leurs propriétés qui sont mises en causes, mais bien la proposition de vente faite au public.
Le mur végétal comprenant des centaines de plantes pourra donc remplir cette fonction. Ce n’est pas pour rien qu’on en voit aujourd’hui couvrant totalement la facade de parking sur étages, ou dans des immeubles professionnels.
C’est ce que disais le professeur Damien Cuny, toxicologue interrogé à ce sujet il y a quelques mois…
Celà dit, l’aspect esthétique, le confort de vie apporté par une touche de verticalité végétale peut constituer des arguments suffisant pour se lancer !gmail
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En savoir plus :
- Avis d’un expert sur la pollution de l’air intérieur
- Pollution de l’air intérieur : décryptage de l’affichage environnemental
- Les cadres végétaux, explication d’un succès
- Installer un mur végétal : votre jardin fait le mur
Bonjour Arnaud, oui il s’agit d’une coquille. En gros, il s’agit de d’humidifier les mottes des plantes afin de libérer les racines de la terre avant de les insérer dans la sphaigne. Car c’est la sphaigne qui jouera le rôle de la terre par la suite, sur le mur végétal.
Voilà pourquoi à priori, on ne rajoute pas de terre à la sphaigne.
Pour ce qui est de la mpousse comme substitut, je ne suis pas sur que les propriétées soient les mêmes… Notamment les propriétés physyques : la mousse des bois français sera certainement trop dense, il ne sera pas possible d’y planter des racines.
Bonjour,
Merci pour votre article très intéressant. J’aurais néanmoins quelques questions.
Quand vous dites : "Humidifiez en les mottes pour retirer un maximum des racines que vous viendrez planter dans la sphaigne humide."
Vous parlez de plantes les mottes sans racine ou de planter les racines ?
De plus, peut on utiliser de la mousse ordinaire, que l’on trouve en forêt, ou faut t-il des espèces en particulier ?
Rajoute t-on de la terre à la sphaigne ?
Merci.