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Défi du mois : je consomme 100% bio (part.3)
Le 22/03/13 par Vincent.F
Je m’habitue bien à mon rendez-vous avec l’épicerie biologique du coin de la rue. Son principal avantage, dans le contexte qui m’intéresse ici, c’est son approvisionnement exhaustif. Une vraie petite/moyenne surface où l’on trouve de tout. Des produits d’entretien à l’alimentaire, en passant par les condiments, thés, cafés, etc.
Les principes de production de l’ensemble des articles, alimentaires ou non, doivent respecter les principes de l’agriculture biologique. Par exemple, les oranges sont importées d’Espagne. Bio ne signifie pas forcément local. Seulement 3,9% des terres cultivées en France sont réservés à ce type de production. Le rayon droguerie présente du bicarbonate de soude, de la terre de Sommières ou autres lessives douces…
Mes premières impressions, ayant un budget plutôt serré :
- les fruits et légumes disponibles sont délicieux et pas plus chers, voire moins chers que leurs homologues trouvés sur les marchés ou dans les grandes surfaces. Il sont locaux autant que faire se peut ;
- les promotions proposées constamment permettent de ne pas trop gonfler la note, car mis à part les fruits et légumes, tout est plus cher…
- les céréales en vrac. Pas chers, très bon, et non sucrés.
- Viandes, et tout le reste : confitures, cafés, thés, condiments, sont beaucoup plus chers que sur les circuits aujourd’hui encore classiques.
Troisième course dans l'épicerie bio. S'il est onéreux de s'approvisionner exclusivement dans ce type de commerce, l'endroit devient sans problème mon marchand de référence pour les fruits, légumes et céréales...
>>La suite page 2 : le ticket épluché, comment consommer bio peut influencer les adaptations de comportement alimentaire, éviter le gaspillage et la surconsommation>>
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@delatour :
Bonjour et merci pour votre commentaire. Explication : comme il est noté dans l’article, j’ai pu bénéficié de pas mal de promotions -courantes – dans ce magasin. LEs légumes sont parfois locaux, parfois pas du tout. Et il y avait des légumes plus chers effectivement, tels que des courges, à cette époque de l’année. Pour le reste vous constaterez sur le ticket de caisse, les prix peu élevés des produits choisis : oranges (importées d’Espagne) : 1,50€ le kg; PDT : 1,99€/kg; carottes : idem; chou chinois : 2,25€ / kg.
L’article ne dit pas que faire ses courses intégrales dans une biocoop s’avérera moins cher, loin s’en faut. Mais qu’en intégrant ce type de commerce dans son parcours de courses, avec un marché local par exemple, il est possible de mieux manger pour pas plus cher. Cela nécessitera seulement plus d’attention et de multiplier les lieux d’approvisionnement.
J’espère que cela répond à vos intérogations ! Bonne journée
je suis un peu sidérée en lisant cet article et je me demande où cette personne habite. Etant au Sud Est de la France, je peux dire que tous les commerces bio, Biocoops incluses ont des légumes, souvent locaux, extrêment chers, beaucoup plus en général que dans les commerces habituels grandes surfaces comprises. Quant aux fruits leur prix est si élevé, que je ne peux me permettre d’en acheter non plus. Exemple : 1kg de pommes golden :3€20, cerises : 14€50 etc…
Pour un vrai changement de comportement alimentaire, inscrivez-vous à une AMAP.
Au début, le fait de se "forcer" à manger des légumes est un peu pénible c’est vrai. Après1 ou 2 mois, c’est tout le comportement de la famille qui est transformé ! Maintenant, il nous faut notre dose hebdomadaire de produit locaux et de qualité.