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L'antibiorésistance, face cachée de l'élevage industriel ?

Le 23/04/13 par Vincent.F

Ces derniers temps, l’alimentation, l’agriculture intensive et les produits proposés aux consommateurs sont vecteurs de psychoses plus ou moins alarmantes. Sans vouloir tomber dans le sensationnalisme ou se perdre dans la panique, l’on vit aujourd’hui plus vieux, en meilleure santé qu’avant, les progrès sont évidents, mais il reste des zones d’ombres qu’il convient surement d’éclairer… et l’alimentation n’est pas en reste.

Les minis-scandales alimentaires : l’arbre qui cache la forêt ?

« Minerai de viande », suspicion face aux plats préparés, surgelés, contenant de la viande, non-respect des étiquetages : plats Halal pas vraiment Halal, cheval ou mulet à la place du boeuf… sans compter les multiples fuites en provenance des filières industrielles de la viande, révélant des pratiques plus que douteuses, la présence de grandes quantités d’antibiotiques dans la viande porcine, pour ne citer que cet exemple parmi tant d’autres. Sans vouloir sombrer dans la paranoïa alimentaire, il est clair que le degré d’attention des consommateurs est de plus en plus élevé.

Aujourd’hui, les chercheurs commencent à s’intéresser justement à la combinaison de ses antibiotiques et à leurs effets sur le corps humain.

 

Les méthodes sanitaires en cours dans l'élevage industriel et leurs corrélation avec les effets sur la santé humaine ne sont pas encore suffisamment étudiés...

Recherche toxicologique : vers un scandale alimentaire plus global ?

Documentaires ou publications d’études, modifications profondes des comportements de consommation que l’on pourrait dire, dictées par la prudence et un déficit de confiance envers la filière industrielle de l’alimentaire, les preuves du malaise ne manquent pas.

Sur l’autel du contrôle sanitaire, le marché propose d’injecter de multiples antibiotiques aux bêtes d’élevage. Anti-fongiques, anti-parasitaires, anti-inflammatoires… Si les traces retrouvées dans les viandes proposées à la consommation sont extrêmement faibles, pas ou peu d’études sur l’effet combiné de ces substances dans le sang des animaux ont été réalisées…

Prostaglandine PGF2, azapérone, oxytétracycline… les noms sont obscurs pour la plupart des consommateurs. L’effet de ces éléments est peut être nul sur les être humains, mais qu’en est-il de leur effet cumulé sur la reproduction, le système hormonal ? En 2012, une étude portant sur les effets combinés de trois fongicides utilisés dans l’agriculture, révéla les effets de ce cocktail sur les cellules du système nerveux central humain (revue Plos One).

Aujourd’hui, la recherche en toxicologie sur ces produits censés être sans effets négatifs sur la reproduction, les neurones ou non cancérigènes, se penche sur la combinaison de ces produits afin de voir les effets jusqu’ici insoupçonnés que cela peut avoir.

Fin 2011, le ministère de l'agriculture annonce une diminution de 25% sur 5 ans, de la quantité d'antibiotiques destinés aux animaux. Mais entre 1999 et 2009, l'administration de ces produits au bétail a augmenté de 12,5%...

>> suite page 2 : antibiorésistance ou la stratégie des bactéries contre les antibiotiques>>

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