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Livres papier, liseuses et tablettes : état des lieux écologique

Le 07/01/13 par admin

La question mérité d’être posée : quelle différence entre les bilans environnementaux d’un livre papier et d’une liseuse numérique ?

Kindle, Kobo, Sony Reader… ils déferlent dans les magasins d’électro-ménager : plus fins et légers, et donc, plus transportables, les tablettes pour livres numériques bénéficient également d’une bibliothèque de plus en plus fournie (950 000 titres sur Amazon) et d’une interface toujours plus soignée.

La liseuse Kobo, commercialisée par la Fnac, bien décidée à devenir leader sur le marché français du livre numérique.

En France, l’engouement pour le support numérique ne s’est pas encore vraiment manifesté : 80 % des français se disaient opposés au principe de lire un roman sur une tablette numérique en 2011. Cette même année, la vente des livres numériques n’a représenté que 0,5% de la vente de livre totale.  A l’opposé, aux Etats Unis, la tendance inverse s’est vérifiée dès le premier semestre 2012, les ventes de livres numériques dépassant celles des livres au format papier : 0,6% en 2007 pour 6,8% fin 2011.

Depuis que les lecteurs/liseuses ont déferlé sur le marché à prix cassés (la liseuse Kindle s’acquiert dès 79 euros), la popularité du livre numérique a considérablement augmenté… Mais si cette nouvelle forme de lecture ne semble pas nécessiter l’abattage d’arbres, est-elle pour autant plus écologique ? Les forêts peuvent aujourd’hui être gérées durablement ; un livre en papier s’emprunte, se donne, se rachète, se répare…. mais surtout, se conserve des décennies voire plus dans de bonnes conditions.

Le Kindle, d'Amazon. La marque propose un vaste choix d'ouvrages.

Concurrence entre produits culturels :

Les avantages du livre numérique : grand choix de références et surtout, disponibilité immédiate. Pas de problème d’arrêt d’édition de certaines oeuvres.

Le remplissage de la bibliothèque est très facile… et permet des économies d’espace, car il est possible de stocker 200 livres dans un appareil tel que le Kindle.  Ne restera plus qu’à les lire.

Pour ce qui est du coût du livre numérique, il existe d’assez grandes disparités de prix. Si l’on peut trouver quelques ouvrages à moins d’un euros, la plupart affichent un prix supérieur à 10 euros. Exemple, le Sermont sur la chute de Rome, prix Goncourt 2012, est tarifé à 13,9 euros en numérique. Un livre numérique coûte en moyenne 9,50e ur l’Ibook Store d’Apple, soit plus cher qu’une version papier en Livre de Poche (plutôt 7 euros).

Attention : les éditions au format propriétaire, telles que les éditions pour le Kindle, ne sont pas transposables sur d’autres supports.

Avantages du livre papier (en tant que produit culturel) : le choix de référence n’est pas moins grand, peut être juste immédiatement moins disponible.

Son espérance de vie est imbattable, et si l’on considère le concentré de technologie qu’offre la liseuse, elle n’en est pas plus résistante dans le temps et vulnérable : si un livre mouillé se gondolera, la liseuse ne lira plus grand chose…

Quant au plaisir d’aller chercher son livre dans une des rares dernières librairies, il n’est pas assez souvent pris en compte. De plus, le support connait lui aussi une évolution, avec l’exemple de l’ultra poche, un livre de 8x12cm qui se lit à 90°, sur du papier ultra fin (voir en fin d’article).

>> La suite page 2 : qui est le plus énergivore ? >>

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  1. […] un tout petit appareil qui lui peut rentrer dans une poche contrairement au livre de poche. D’un point de vue écologique, un livre papier est synonyme d’abattage d’arbre d’utilisation d’encre mais il reste plus […]

  2. defdef dit :

    La dématérialisation est l’avenir (voir le présent) de la distribution des oeuvres culturelles.
    Il y aura toujours des amoureux des livres papiers, comme il en est pour les disques vinyls et les machines à écrire mécanique…
    Mais aujourd’hui, personne ne peut plus se passer de la musique numérique et demain nos enfants ne comprendront pas que les livres étaient des objets statiques et physiques pas très pratique.
    Ces technologie apportent tant de qualité et tant de possibilité que les médias sont révolutionnés.
    Un livre numérique peut avoir des videos, des pistes audio, plusieurs langues, plusieurs tailles de caractère, plusieurs couleurs dans l’apparence, etc…
    Il faut aussi penser à l’énorme fond de livres du domaine publiquer qui sont alors de nouveau accessibles
    Ceci dit, il y a un renouveau de l’audio livre ces dernières années, qui n’est plus réservé aux mals-voyants, mais qui enchantent par la qualité des productions et le talent des acteurs/lecteurs. C’est aussi un "livre dématérialisé" et c’est vraiment génial d’agrémenter les moments perdus (transport en commun, trajet en voiture, ménage) en se plongeant dans un bon roman bien interprété.
    Donc 1kg de co2 pour le papier (c’est tout? vraiment?) contre 200kg pour la liseuse (de luxe alors).
    Mais une liseuse va nous faire lire combien  de romans, de magaszines, de dictionnaires, de guides de tourisme (souvent utilisation unique)… bien plus que 200!
    Dans quelques années les moyens de productions auront été optimizés et on trouvera des liseuses limitées à une utilisation équivalente au livre de poche pour presque rien et avec une production de co2 ridicule.
    Les bibliothèques vont ne mettre au gout du jour et le tarif d’abonnement comprendra une liseuse basique adapté à l’utilisation par prêt!
    Quel gain de coût pour les maries!!!
    Si on veut partir sur un délire écologique, on pourrait dire que les écrans des liseuses ne consommant vraiment rien, il n’est même pas necessaire de mettre une grosse batterie. On pourrait faire générer l’électricité consommé par le rafraichissement de la page par le lecteur, par un mouvement ressemblant à celui de tourner une page 😉
     

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