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Livres papier, liseuses et tablettes : état des lieux écologique

Le 07/01/13 par admin

Le support papier a le plus fort potentiel écologique et durable

Si l’on prend en compte le processus de production, l’espérance de vie du produit (10 ans pour une liseuse) et ses possibilités d’utilisation (un livre peut se prêter, s’emprunter en bibliothèque), mais aussi son traitement en tant que déchet en fin de vie, le livre « classique », en papier, est écologiquement plus performant que le support numérique. La manière la plus durable de lire consiste certainement à fréquenter une bibliothèque municipale et à y emprunter ses livres…

L’intérêt technologique mis en avant par les liseuses et autres tablettes est évident, il répond à un besoin de tout avoir sur soi, dans ses poches si possible. Un seul livre de poche n’a jamais tenu dans une poche, il faut bien le dire. Et bien l’arrivée des supports numériques plats et fins sur le marché a influencé les éditeurs, qui mettent le livre de poche au format… poche.

Le livre de poche qui rentre vraiment dans une poche :

Dernière innovation dans le monde de l’édition papier, qui n’est donc pas en reste par rapport au numérique, le format ultra-poche.

8cm sur 12cm pour un support plus pratique, plus beau, plus tendance tout en étant vraiment pratique et agréable à lire. Le papier est très fin, les pages se tournent à un doigt. Un véritable objet de lecture pour 10 euros. A ne pas minimiser : le sens du marketing des Editions Point2 qui ont choisi de s’aligner avec finesse sur leurs concurrents numériques, c’est le cas de le dire (voir les liens en bas de page).

 

L'ultra-poche pèse 123g, parfait pour emporter avec soi son livre du moment. Photo Editionspoint2

Vincent F.

*

En savoir plus :

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  1. […] un tout petit appareil qui lui peut rentrer dans une poche contrairement au livre de poche. D’un point de vue écologique, un livre papier est synonyme d’abattage d’arbre d’utilisation d’encre mais il reste plus […]

  2. defdef dit :

    La dématérialisation est l’avenir (voir le présent) de la distribution des oeuvres culturelles.
    Il y aura toujours des amoureux des livres papiers, comme il en est pour les disques vinyls et les machines à écrire mécanique…
    Mais aujourd’hui, personne ne peut plus se passer de la musique numérique et demain nos enfants ne comprendront pas que les livres étaient des objets statiques et physiques pas très pratique.
    Ces technologie apportent tant de qualité et tant de possibilité que les médias sont révolutionnés.
    Un livre numérique peut avoir des videos, des pistes audio, plusieurs langues, plusieurs tailles de caractère, plusieurs couleurs dans l’apparence, etc…
    Il faut aussi penser à l’énorme fond de livres du domaine publiquer qui sont alors de nouveau accessibles
    Ceci dit, il y a un renouveau de l’audio livre ces dernières années, qui n’est plus réservé aux mals-voyants, mais qui enchantent par la qualité des productions et le talent des acteurs/lecteurs. C’est aussi un "livre dématérialisé" et c’est vraiment génial d’agrémenter les moments perdus (transport en commun, trajet en voiture, ménage) en se plongeant dans un bon roman bien interprété.
    Donc 1kg de co2 pour le papier (c’est tout? vraiment?) contre 200kg pour la liseuse (de luxe alors).
    Mais une liseuse va nous faire lire combien  de romans, de magaszines, de dictionnaires, de guides de tourisme (souvent utilisation unique)… bien plus que 200!
    Dans quelques années les moyens de productions auront été optimizés et on trouvera des liseuses limitées à une utilisation équivalente au livre de poche pour presque rien et avec une production de co2 ridicule.
    Les bibliothèques vont ne mettre au gout du jour et le tarif d’abonnement comprendra une liseuse basique adapté à l’utilisation par prêt!
    Quel gain de coût pour les maries!!!
    Si on veut partir sur un délire écologique, on pourrait dire que les écrans des liseuses ne consommant vraiment rien, il n’est même pas necessaire de mettre une grosse batterie. On pourrait faire générer l’électricité consommé par le rafraichissement de la page par le lecteur, par un mouvement ressemblant à celui de tourner une page 😉
     

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